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 2. Contexte

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Game Master
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MessageSujet: 2. Contexte    2. Contexte  Icon_minitimeDim 26 Nov - 19:33


CONTEXTE GLOBAL


I - LA SITUATION POLITIQUE DU PAYS

La monarchie
Le Japon féodal est une monarchie. La famille impériale règne sur le pays et peut prendre des décisions politiques ; c'est du moins ce que l'on pourrait penser de prime abord. Il s'avère que le pouvoir est en fait détenu par le shogun, responsable de la politique du Bakufu (dictature militaire).

La famille impériale
Durant la période Muromachi (précédente à la période actuelle), la famille impériale s'est séparée en deux branches suite à une discorde. Après de multiples conflits d'héritage et de succession, les deux branches ont décidé d'opter pour une règle d'alternance, chaque branche succédant à l'autre tous les dix ans. Si, en apparence, ce système tend à être équitable, il demeure néanmoins que les multiples entorses à ces règles d'héritage continuent d'alimenter la querelle entre la branche dite du Nord et celle du Sud.

Les relations avec l'extérieur
Si le Japon avait fait l'effort de s'ouvrir au commerce extérieur notamment avec l'Occident (en particulier les portugais), la Corée et la Chine, les invasions mongoles de la fin du XIIIème siècle, les vagues de piraterie récentes, un épisode de peste et la menace de la propagation du christianisme sont autant d'arguments qui ont participé à une véritable fermeture des frontières. Les échanges commerciaux se sont donc raréfiées avec l'extérieur, même s'ils demeurent encore actif pour certains, surtout avec la Chine. Un climat de méfiance règne par rapport à une indésirable ouverture vers le reste du monde.

La monnaie
Le môn est la monnaie japonaise. Il ressemble au wen chinois. Les pièces dites môn sont en cuivre ou en fer, de forme circulaire avec un trou carré au centre, et circulent en même temps que des lingots d'or ou d'argent, appelés shu, bu et ryō, dont le rapport est 4 000 mon = 16 shu = 4 bu = 1 ryo.

La répartition des terres
Le Japon n'est pas totalement unifié. Il est divisé en provinces dirigées par des seigneurs (la plupart du temps des "shugo"), souvent issus de clans célèbres. De fréquents conflits et des alliances éphémères ont lieu notamment pour contrôler ces provinces.
La valeur d'un territoire est calculée en koku de riz (un koku = 180 litres de riz, soit la quantité que mange un individu en moyenne par an). Les richesses d'un individu peuvent se mesurer à partir de cette unité.

La capitale du pays est Kyôto.

Les différentes classes sociales
Les castes sociales fonctionnent selon un système hiérarchique :
- La Cour impériale, incluant l'Empereur et sa famille ;
- Les nobles (kuge)
- Le clergé, dont faisaient partie les moines et nones bouddhistes et shintoïstes ;
- Les guerriers (bushi), composés des samuraï, des shugo et shogun ;
- Les paysans (hikan) ;
- Les marchands et les artisans regroupés dans la catégorie des habitants des villes (chōnin) ;
- Les eta (littéralement « pleins de souillures »), parmi lesquels on retrouvait notamment les bouchers, les tanneurs et les équarrisseurs.

Place des femmes
Historiquement, les femmes sont considérées comme l'égale des hommes dans le Japon féodal. Si le régime du Bakufu tend à être patriarcale, il n'est pas rare de voir des femmes guerrières. Les femmes peuvent également avoir une grande influence sur les provinces.
Sur le forum, les femmes sont considérées à égale mesure avec les hommes.

L'adoption
Il est courant, dans la plupart des clans, de faire une adoption et ceci quelque soit l'âge du sujet adopté. Ce geste symbolique est régulièrement employé par certains Shugo pour léguer leur terre à un homme qui leur prouve sa loyauté. La possibilité d'être adopté est à ce titre l'un des seuls espoirs du peuple pour s'élever dans la hiérarchie. Une fois adopté, l'individu prend le nom du clan et peut également être amené à changer de prénom.

Le travail
Le travail du bois
La sériciculture (élevage des vers à soie)
L'agriculture, les rizières
La charpente
La pêche
...


II - LE RÉGIME DU BAKUFU

Le "gouvernement sous la tente"
C'est le nom que l'on donne au régime du Bakufu. Dans cette dictature militaire, l'Empereur lui-même n'a plus qu'un rôle figuratif et c'est en réalité le shogun qui dirige les affaires politiques, administratives et militaires du pays. Ce régime donne la part belle à la classe des Buke (guerriers).
Si certaines provinces appartenaient jadis aux kuge (nobles) ou aux gokenin (les vassaux de l'ancien régime), il se trouve que sous la période Muromachi ces derniers sont progressivement dépouillés de leurs biens par les shugo (seigneurs provinciaux). Les anciens vassaux étant assignés à la capitale près de l'Empereur pour la plupart, ils ne peuvent que laisser le droit de gérance de leurs terres à ces nouveaux émissaires du shogunat, désignés par le shogun lui-même. Ce système tend à affaiblir le pouvoir impérial à travers la dépossession politique et territoriale des partisans de l'Empire et à renforcer le régime du Bakufu avec la présence des shugo.

Le lien de vassalité
Les shugo sont les vassaux du shogunat en priorité, mais tous ne font pas preuve de la même loyauté. En effet, dans certaines provinces, le clan shogunal (Ashikaga) n'est pas parvenu à déloger certaines familles originales de shugo, par exemple les Sasaki, Togashi, Takeda et Ogasawara dans les provinces centrales, et les Shimazu, Otomo et Shoni dans Kyūshū. Dans les provinces du centre et de l'ouest cependant, près de la moitié des shugo sont de nouveaux titulaires. On compte par exemple parmi les familles loyales au shogunat les Hosokawa, Yamana, Imagawa, Hatakeyama, Niki, Kira, Shiba, Ishido et Isshiki. Cependant, même cette vassalité est fragile, compte tenu des différents complots qui abondent à cette période.
Au cours de l'incident de Kan'ō (conflit entre les deux frères Ashikaga sur la politique des terres), les liens de direction des Ashikaga avec les nouveaux membres n'ont pas empêché certains de ces shugo de se rebeller ouvertement contre le régime. En fait, les institutions coercitives du régime font cruellement défaut dans cette période vis-à-vis des shugo. Ces derniers agissent souvent de leur propre chef et l'autorité shogunale manque d'emprise et de stabilité. Les mesures prises par les successeurs du premier Shogun ont certes permis d'asseoir le pouvoir des Ashikaga ; mais elles n'éteignent pas la flamme de la rébellion pour autant.

Le conseil des kanrei et le conseil des principaux vassaux
Institué pour aider à rétablir l'autorité shogunale dans une période d'instabilité, le conseil des kanrei permet de fidéliser les vassaux et d'étendre l'influence du régime. Ce système est constitué de deux composantes, le « bureau des kanrei » et le « conseil des principaux vassaux » que président les kanrei. Le conseil des kanrei comprend les plus puissantes familles de shugo en tant que participants au gouvernement direct du Japon. Avec le shogun, le conseil des kanrei constitue le cœur du régime de Muromachi et permet de relier les dimensions militaires et administratives du pouvoir. Les shugo peuvent alors prendre des décisions politiques et c'est sans doute grâce à cela qu'ils deviennent fidèles au régime.

Le conseil des kanrei, sur le forum, est réduit à quatre élus. Ces derniers sont assignés par le shogun lui-même. Le conseil des principaux vassaux, à l'inverse, rassemble tous les représentants des familles puissantes, tout en étant présidé par le shogun et les kanrei qui agissent en tant que médiateurs. Tous les shugo s'inscrivent donc pleinement dans la politique du pays. Néanmoins, une compétition s'instaure tacitement pour conquérir la place de kanrei.

Il existe toutefois une exception, celle du quatrième kanrei nommé "Kantô-kanrei". Il s'agît du kanrei désigné par le shogun pour assister le Kantô-kubo à Kamakura. Le Kanto-kanrei est donc le vassal privilégié du "vice-shogun" et possède, à ce titre, un pouvoir important sur les provinces du nord-est. Toutefois, cela peut créer des désaccords comme cela a été le cas avec la rébellion matée d'Uesugi Zenshû. Le clan Uesugi reste néanmoins, depuis de nombreuses années, le clan privilégié au poste de Kantô-kanrei, du fait de sa puissance. Une façon comme une autre de tenter de négocier sa fidélité.

L'assignation à résidence à Kyoto
Les shugo ont ordre de suivre les préceptes du Bushido (la loi des maisons guerrières) et d'avoir une résidence à la capitale, où ils doivent passer la moitié de l'année, ou un an sur deux. C'est dans cette résidence que demeure leur famille, qui devient en quelque sorte l'otage du pouvoir en présence. C'est une façon pour le gouvernement de contrôler les puissants.
Les kuge sont quant à eux constamment à Kyoto. Ils doivent faire vivre la Cour à travers les arts et les cérémonies, et constituent le cercle rapproché de l'Empereur.

L'emprise des shugo
Les shugo ont la responsabilité de contrôler les provinces et de collecter les impôts pour le régime Muromachi. Ces taxes frappent toutes les catégories de propriétaires fonciers, de la noblesse aux samouraï. En tant qu'intermédiaires, les shugo en profitent souvent pour augmenter le montant des taxes requises de chaque propriétaire foncier et obtiennent certaines rentes.

Les shugo créent souvent des liens de vassalités avec les kokujin sur les terres au moyen d'une association à trois partis appelée le « contrat shugo » : un noble propriétaire confie la responsabilité de la gestion de ses biens au shugo en échange d'un revenu de fin d'année garanti remis au propriétaire résidant dans la capitale. Le shugo inféode alors des samouraï vassaux sur ces domaines en tant que gestionnaires. Les contrats shugo lient les intérêts du shugo, du samouraï kokujin et du noble mais ne sont pas fondés sur l'égalité des intérêts. Ce sont en réalité des instruments qui permettent au shugo d’empiéter sur les terres. La nature intermédiaire du contrat ne fait aucun doute parce qu'il associe les intérêts de trois groupes de personnes mais il est le plus favorable au shugo qui utilise cet instrument juridique pour développer ses liens de vassalité avec les samouraï locaux (kokujin) et en même temps développer sa base foncière au détriment des kuge (nobles).

Les kuge sont donc dépouillés de leur pouvoir et réduits à attendre leur part de revenue en fin d'année à leur résidence, située à la capitale (Kyoto). Il arrive fréquemment que les shugo et kokujins ne versent pas cette part entièrement, ce qui place la noblesse dans une certaine difficulté. Aussi le noble peut-il embaucher des contrôleurs d'impôt ; malheureusement, la somme demandée par ces derniers est si importante que cela ne crée pas d'intérêts pécuniers, tout du contraire. Avec peu de moyens d'actions, les kuge voient donc s'éteindre leur influence et sont souvent réduits à faire vivre la Cour.

La gestion des provinces
Les shugo ont tendance à s'entourer de précieux alliés ainsi que de vassaux. Ils distribuent une partie de leur terre à ces vassaux, les shomyô ("petits noms"), les kokujins (samuraïs dirigeant un petit lopin de terre) ou les gokenins (anciens seigneurs). Les shugo jurent protection à leurs vassaux ; en échange, ces deniers doivent lui apporter leur soutien en cas de guerre.
Si les Shugô possèdent plusieurs provinces, ils nomment des Shugôdai pour les gouverner.

La voie du Bushido
Aborder l'obligation de pratiquer les arts du samuraï, la règle du seppuku, le cas des rônins, etc...


III - LA CULTURE, LA RELIGION, LES ARTS

Religion
Le Shinbutsu shūgō (littéralement « syncrétisme des kami et bouddhas ») désigne le syncrétisme du bouddhisme et du culte des kami shinto qui est la religion du Japon jusqu'à l'ère Meiji. Quand le bouddhisme est introduit en provenance de Chine à la fin de la période Asuka (VIe siècle), plutôt que de rejeter le vieux système de croyances, les Japonais tentent de le concilier avec le nouveau, en supposant que les deux sont vrais. En conséquence, les temples bouddhistes sont attachés aux kami des sanctuaires shinto locaux  et réciproquement, et consacrés à la fois aux kami et à Bouddha.

Avec l'avènement de l'ère Muromachi, les propriétaires des shōen (terres provinciales de nobles ou religieux) sont engagées dans une intense concurrence les unes avec les autres pour le partage des terres mais également pour maintenir l'ordre interne. À cet effet se créent des armées privées et apparaît ainsi la nouvelle classe des guerriers laïques (bushi), qui finalement, sous la forme des shugô et des shogun, accèdera au pouvoir réel sur le Japon. Les écoles bouddhistes et leurs temples fondent leurs propres armées pour se défendre des shōen : les moines-guerriers (sōhei), qui peuvent être très dangereux pour les dirigeants laïques. Dans le chaos politique de cette époque, le concept (connu depuis l'époque de Nara) de l'âge de la dégénérescence des dharma est populaire.

Dans le Japon de l'époque de Kamakura se créent de nouvelles et puissantes écoles bouddhistes, qui, pour propager leurs doctrines à la place de l'ancienne noblesse (laquelle a largement perdu le pouvoir réel), s'adressent à présent, à une échelle jusqu'alors inconnue, à toute la population : les écoles de la Terre pure (Jōdo-shū et Jōdo-Shinshū), les différentes sectes du Zen japonais (principalement le Rinzai-shū et le Sōtō-shū) et les fondamentalistes du Lotus de Nichiren et de ses disciples.

Culture
Le théâtre Nô, la littérature, les arts
La cérémonie du thé


Dernière édition par Game Master le Dim 1 Déc - 18:47, édité 1 fois
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Ôuchi Ryöhei
Jizamurai
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MessageSujet: Re: 2. Contexte    2. Contexte  Icon_minitimeSam 30 Nov - 11:22

LA VOIE DU BUSHIDO

"Bushido signifie la volonté déterminée de mourir.
Quand tu te retrouveras au carrefour des voies
et que tu devras choisir la route, n'hésite pas :
choisis la voie de la mort.
Ne pose pour cela aucune raison particulière
et que ton esprit soit ferme et prêt.
Quelqu'un pourra dire que si tu meurs
sans avoir atteint aucun objectif,
ta mort n'aura pas de sens :
ce sera comme la mort d'un chien.
Mais quand tu te trouves au carrefour,
tu ne dois pas penser a atteindre un objectif :
ce n'est pas le moment de faire des plans.
Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons
ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie.
Mais si tu manques le but et si tu restes en vie,
en réalité tu seras un couard.
Ceci est une considération importante.
Si tu meurs sans atteindre un objectif,
ta mort pourra être la mort d'un chien,
la mort de la folie,
mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur.
Dans le Bushido , l'honneur vient en premier.
Par conséquent, que l'idée de la mort soit imprimée dans ton esprit
chaque matin et chaque soir.
Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit
aura trouvé une demeure stable dans ton âme,
tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido."

DEFINITION

Le code du Bushido est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au bushi (guerrier).
Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie.
Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme.
Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido.

REGLES DE VIE

✪ Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
✪ Il faut songer à la mort avec la conscience vive de ce qu'exige l'honneur d'un samouraï, peser chaque parole avant de la prononcer, se demander avant de répondre si ce que l'on a à dire est vrai.
✪ Manger avec modération, éviter la volupté.
✪ Après les tâches quotidiennes, se souvenir du mot Mort, ne pas faillir de le mettre en son cœur.
✪ Un homme qui méconnaît la vertu n'est pas un samouraï. Pour tout homme, les parents sont comme la tige de son propre corps, lui-même est branche consanguine de ses parents.
✪ Respecter la règle de la tige et de branches; l'oublier, c'est ne jamais parvenir à comprendre ce qu'est la vertu. - Un samouraï se conduira en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son suzerain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de cent à dix, de dix à un.
✪ En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie.
✪ Loyauté, esprit de justice, bravoure sont les trois vertus naturelles du samouraï.
✪ Un samouraï, où qu'il dorme, ne doit pas mettre les jambes dans la direction du logement de son suzerain. De même, quand il s'exerce au tir à l'arc, il ne doit pas pointer ni lancer sa flèche dans la direction de son suzerain, ou encore quand il pose sa lance.
✪ Le faucon ne pique pas les épis, même quand il meurt de faim. De même un samouraï se servant d'un cure-dents fera-t-il semblant de s'être régalé, même quand il n'a pas mangé.
✪ Si à la guerre un samouraï perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête, il manifestera hardiment son nom à l'appel de l'ennemi et mourra en souriant, sans aucune vile allure.
✪ Étant gravement blessé, si gravement qu'aucune opération chirurgicale ne puisse le guérir, il parlera correctement devant ses supérieurs et ses pairs et mourra avec sang-froid, se rendant bien compte de l'état de sa blessure.
✪ Un samouraï qui ne serait que fort n'est pas admissible. Sans parler de la nécessité des études en science, il faut qu'il profite de ses loisirs pour s'exercer à la poésie et comprendre la cérémonie du thé.

LE SERMENT DU SAMURAI

"Je n'ai pas de parents, je fais des cieux et de la terre mes parents.
Je n'ai pas de demeure, je fais de Tan t'ien ma demeure.
Je n'ai pas de pouvoir divin, je fais de mon honnêteté mon pouvoir divin.
Je n'ai pas de fortune, je fais de ma docilité ma richesse.
Je n'ai pas de pouvoir magique, je fais de ma personnalité mon pouvoir magique.
Je n'ai ni de vie ni de mort, ma vie et ma mort ne font qu'un.
Je n'ai pas de corps, je fais de mon stoïcisme mon corps.
Je n'ai pas de Yeux, je fais du flash de l'éclair mes yeux.
Je n'ai pas d'oreilles, je fais de ma sensibilité mes oreilles.
Je n'ai pas de membres, je fais de ma promptitude mes membres.
Je n'ai pas de lois, je fais de mon autodéfense ma loi.
Je n'ai pas de stratégie, je fais du droit de tuer celui de protéger ma stratégie.
Je n'ai pas de dessein, je fais de la saisie instinctive de l'opportunité mon dessein.
Je n'ai fais pas de miracle, je fais du respect de la loi mon miracle.
Je n'ai pas de principes, je fais de mon adaptation en toutes circonstances mon principe.
Je n'ai pas de tactique, je fais de la vacuité et de la plénitude ma tactique.
Je n'ai pas de talents, je fais de mon esprit prêt à réagir mon talent.
Je n'ai pas d'amis, je fais de mon esprit mon ami.
Je n'ai pas d'ennemis, je fais de l'imprudence mon ennemie.
Je n'ai pas d'armure, je fais de ma bienveillance mon armure.
Je n'ai pas de château, je fais de mon esprit inébranlable mon château.
Je n'ai pas d'épée, je fais de mon non-être mon épée."



LE BOUDHISME, LE SHINTOISME, LA VOIE ZEN

Le Bushido, la voie du samouraï est une fusion parcimonieuse entre le bouddhisme et le shintoïsme. Le boudhisme zen est à la base du fondement du bushido durant l'ère Kamakura (période précédente).

Elle se résume en 7 principes essentiels
✪ Gi : la juste décision dans l'équanimité, la juste attitude, la vérité. Quand nous devons mourir, nous mourons. Rectitude.
✪ Yu : la bravoure teintée d'héroïsme.
✪ Jin : l'amour universel, la bienveillance envers le genre humain, la compassion.
✪ Rei : l'action juste (une qualité essentielle), la courtoisie.
✪ Makoto : la pleine sincérité, la spontanéité.
✪ Melyo : l'honneur et la gloire.
✪ Chugo : dévotion, loyauté et docilité.

Eléments du bouddhisme influencés par le Bushido ou ayant influencé le Bushido - 5 préceptes
✪ Pacification des émotions;
✪ Une confiance tranquille dans l'inévitable;
✪ Un contrôle total dans tous les évènements;
✪ Une intime exploration de la mort plutôt que de la vie;
✪ Pure pauvreté (le bushi ne s'appartient pas lui-même = oubli de soi).  

`La fleur des fleurs est le bourgeon de la fleur du cerisier - le samouraï est l'homme parmi les hommes.'

Le bushido demande avant toute chose une certaine fermeté devant la mort, parce que faire face volontairement à la mort, c'est apprendre à conquérir ses peurs. Selon les principes zen, la peur ne peut réellement être conquise que si la notion de "moi" et tout ce qui s'y rattache est abolie. Dans cette perspective et dans la poursuite d'un but, l'entraînement mental est plus important que le physique.


LES TRADITIONS DU BUSHI

Bushi est un terme général qui décrit la classe des guerriers du japon médiéval. Le bushi est un rang très élevé sous la période Muromachi. Aucune portion de la société en général n'était aussi débordant d'orgueil que la classe des guerriers.
Le bushi apparaît au IXème siècle pour désigner une notion de soldat professionnel. Il fait de l'Arme et des combats à mains nues une condition de survie dans la société. Ce ne fut qu'une centaine d'années après les premiers bushi que la profession militaire devint un privilège héréditaire.
Les pères dispensent leur connaissance du combat et leurs habilités à leurs fils qui commencent très jeunes leur carrière de guerrier. Leur entraînement inclue l'escrime, l'archerie, le yawara, l'équitation, l'utilisation de la lance, la tactique, la calligraphie, l'étique, la littérature et l'histoire. Le bushido est un système de codes et de traditions suivi par la classe guerrière. Le code insiste particulièrement sur la justice, le courage, la bienveillance, la politesse, la sincérité, l'honneur, la loyauté et le contrôle de soi. La justice ou la rectitude est le précepte le plus incontestable de tout le code du Bushi. Rien n'est plus repoussant à un Bushi que de traiter en secret et d'agir par traîtrise : "la rectitude est le pouvoir de décider sur une certaine ligne de conduite en accord avec la raison, sans  vaciller ... de mourir quand il est juste de mourir, de frapper quand il est juste de frapper".

Le courage est une vertu si seulement il y a droiture. La mort pour une cause indigne est désignée comme la mort d'un chien. Le jeune bushi est donc continuellement exercé et endoctriné sur le courage. Aussi est-il souvent confronté à ce qui peut renforcer cette doctrine : places d'exécution, cimetières et maisons réputées hantées.

La bienveillance fait aussi partie intégrante du bushido et contrebalance la rectitude et la justice sévère. Cela inclue l'amour, l'affection pour les autres, la sympathie et la noblesse des sentiments. Ce sont les plus hauts attributs de l'âme.
Les bonnes manières font partie du style de vie des bushi. L'étiquette est une part importante de la vie en société. S'incliner, marcher, attendre, se tenir à table et servir le thé sont des cérémonies rituelles. Elles permettent d'inscrire le bushi dans la noblesse et la retenue. L'élégance représente l'économie de la force et peut être symbole de la puissance au repos.
La cérémonie du thé dirige les pensées d'une personne à travers le monde, c'est une discipline de l'âme. La politesse est suscitée par l'intérêt de la sensibilité des autres. Un bushi ne doit ignorer ni celui qui pleure, ni celui qui se réjouit. Le mensonge quant à lui est déshonorable.

L'honneur est, enfin, une notion fondamentale du bushido. Le "ren-shi-shin" est le sens de la honte, un sentiment que le samuraï tente d'éviter à tout prix. La désobéissance fait partie de ces sentiments de honte : "le déshonneur est comme une cicatrice sur un tronc d'arbre, qui, avec le temps, au lieu de s'effacer, s'élargit". La honte et le déshonneur peuvent conduire au seppuku.
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